Patrouille Territoire N°1

La lueur du soleil matinale perca la tanière d’Etoile D’aurore . Il était l’heure . Elle finit rapidement sa proie, et s’extirpa, du manteau de lichen qui masquait l’entrée de son ordre .

Cette sensation de chaleur sur votre dos, celle qui vous réchauffe l’echine jusqu’au plus profond de vos entrailles . Cette sensation qu’Aurore n’avait plus senti depuis longtemps . Au fond, elle était heureuse, le mal vert n’avait pas touché beaucoup de chat cette année . bon trève de bronzage . Aurore, se mit en marche et appela Cœur d’argent . Le matou gris sortit de la tanière . Aurore, lui indiqua d’un mouvement de queue de venir la rejoindre devant sa tanière .

« Tu va organisé ta première patrouille . Une patrouille de territoire, visant a marqué le territoire et a surveillez aucun ecart de la part des clans voisins . Seul différence a tes fututes patrouilles, ou a tes précédentes, cette fois ci je vous accompagnerai mais tu sera le meneur, moi je ne serais la que pour t’observez, et voir comment tu te débrouille. Nomme deux autres chats pour partir avec nous. »

Après ses mots, elle se tourna et entre dans sa tanière, une petite toilette s’imposait . Sa langue rapeuse, passait sur son épaule, ses flancs, sa queue, dans le but de remettre tous ses jolies poils roux en place,e t de la plus belle manière, au cas ou Noir Corbeau nous accompagnerait . Elle se trouva ridicule, et arreta de se toiletter . « Tout cela est vraiment ridicule » pensa telles .

Elle re-pointa sa truffe au dehors, et comme tout guerriers qui ne menait pas de patrouille l’aurait fait, elle alla sagement se placer a l’entrée du camp, sous le regard interrogateur de nombre de chat du clan, et attendit, le reste de la patrouille .

La meneuse rousse attendait devant l’entrée du camp . Le soleil, frimait . Sa fourure devenait éclatante, avec ses jolies Rayons jaunes . Rose de Printemps s’avancait vers Etoile D’aurore, elle s’assit à ses cotés, la saluant au passage. La mademoiselle rousse, lui fit un sourire en guise de bonjour . Coeur D’argent se toilettait . Elle ne connaissait pas encore le quatrième membre de la patrouille. Elle récitait des chats dans sa tête, mais l’un deux retenait toute son attention car il s’avancait lui aussi vers elle. Lui ? Il participé aussi ? » Une étrange sensation envahissait la jeune meneuse. Le dénommé était Noir Corbeau . Elle se souvenait, de cette journée où ils avaient, disons, du faire plus ample connaissance . Elle ne le voyait plus comme avant .

Son regard croisa le sien, deux sourires s’échangèrent . Nous étions au complet apparement . Le Meneur, une chef, une guérisseuse et un guerrier . Quel jolie assortiment, Etoile D’aurore, noté histoire de bien observé le jeune lieutenant . Noir Corbeau coupa le silence :

« Y a - t - il quelqu'un d'autre qui nous accompagne, ou sommes - nous prêts à partir ? »

Etoile d’aurore prit en suite la parole et s’adressa a Cœur D’argent :

« Je ne sais pas, mais je le crois . Attendons nous d’autres personne Cœur D’argent ? »

Aurore ne voulait pas le regardé, ca aurait fait louche non ? Et pourtant, elle n’arrivait pas a se retenir, à se retenir de lui lancé de petits regards furifs . On attendait plus que le départ de la troupe .

[ Si vous voulez faire plus long, un conseil : prenez des chansons que vous aimez et calquez-vous dessus : 3. Mais on me pique pas mes chansons ♪. ]

Noir Corbeau observa avec intérêt le nouveau lieutenant. Il était encore tout récent à ce poste et le guerrier noir était curieux de voir comment il se débrouillerait, avec la pression que lui imposait Étoile d'Aurore. Cette dernière réagit vivement à la question du guerrier en reprenant sa question. Il haussa un sourcil interrogateur, mais se tut. Il n'allait tout de même pas faire remarquer à la meneuse de son Clan, sa supérieure, qu'elle avait bêtement répété ce qu'il avait dit, hmm ? Ses yeux verts voguèrent tranquillement sur le paysage paisible qu'offrait la vue du campement. Sans aucune mauvaise onde, les chatons jouaient à cache-cache et d'autres se disputaient avec d'adorables grognements des boules de mousse qu'ils se réservaient. Noir Corbeau observa les petits avec attendrissement. Ils étaient l'avenir du Clan, leur part d'innocence, leur source de jeunesse. Ce était du genre adolescent chez les humanoïdes équivalait au genre apprenti chez les félins des Clans. Les solitaires n'avaient pas spécialement de codes pour ce genre de choses. Ils n'en avaient pas besoin, pas envie mais certains utilisaient les mêmes mots qu'eux.

Les pensées de Noir Corbeau dévièrent doucement. Il repensa à sa sœur. Comme à chaque fois, ses sourcils se froncèrent. La culpabilité enfonça un poignard dans sa poitrine jusqu'à la garde. Il ne se délogerait de son fourreau que lorsque ses pensées noires disparaîtraient. Il se souvenait avec amertume de son incapacité à agir, de ses crises soudaines d'angoisse la nuit, prit par d'affreux remords. Il était si petit, encore si innocent ... C'est pour cela que Noir Corbeau ressentait tant de tendresse pour ces petits choses. Il les enviait. Mais il voulait aussi qu'ils soient tous ainsi. Une enfance libre et joyeuse. Plate peut-être, mais cela valait mieux qu'une histoire houleuse et horrible à se remémorer. Pourquoi aimaient-ils tous ceux qui leur racontaient leur enfance où régnait la peur ou la haine ? La haine était facile, les meurtriers si fascinants ... C'était la curiosité collective qui nourrissait ce culte malsain. Mais qu'aurait donné Noir Corbeau pour échanger son passé contre un autre ? Tout. Jusqu'à son âme et sa fourrure, jusqu'à son Clan et son cœur. Le bonheur n'avait pas de prix à ses yeux. Contrairement à d'autres jeunes mâles, Noir Corbeau avait l'étrange envie d'avoir une portée, plus tard. Il se considérait encore un peu jeune pour y penser sérieusement et se contentait d'observer amoureusement les petits du Clan. Ses yeux s'étaient légèrement humidifiés lorsqu'il avait revu sa sœur. Ce visage terrifié qu'il n'avait pas réussit à calmer ... Il se rappelait toujours alors de sa peur de l'orage, étant jeune. Il y avait toujours sa mère pour le rassurer. Et il s'était promis de protéger sa sœur. Il n'avait pas su la protéger ce jour-là, pas su la rassurer. Il avait faillit à sa tâche. Il ne lui restait plus que l'amertume d'une mission échouée.

Noir Corbeau sortit de ses pensées noires, qui s'envolèrent comme mille corneilles dans le ciel. Le lieutenant annonça le début de l'expédition et la première étape était le Vieux Chêne. Ils longeraient les territoires du Vent puis de l'Ombre, puis les limites qui ne côtoyaient pas d'autres Clans, pour faire face à un éventuel danger extérieur. Durant le trajet jusqu'au Vieux Chêne, Cœur d'Argent partagea quelque mots avec Rose de Printemps. Noir Corbeau n'y fit pas plus attention que cela. Ces paroles ne lui étaient pas destinées et il respectait le besoin de secret de chacun. Personnellement, il n'aimait pas qu'on s'immisce dans ce qu'il disait sans y être convié. Il songea à la colère qu'il aurait pu ressentir si quelqu'un s'était joint à lui et Toile d'Aurore et aurait commencé à briser la relation étrange de la meneuse et du guerrier. Arrivé à hauteur de leur première escale, le félin noir s'arrêta et lança un regard furtif à Étoile d'Aurore. C'était ridicule. Pourquoi étaient-ils aussi gênés que deux apprentis benêts ? Avec un sourire innocent, il rejoignit la meneuse.

« Meilleur temps que la dernière fois, n'est-ce pas ? »

Il lui adressa un regard malicieux, puis se tourna nonchalamment vers Cœur d'Argent.

« Si il y a quelque chose que je peux faire pour vous ou Rose de Printemps, je suis tout ouïe. »

Le chat Ebène fixait intensément les petits chatons . Les derniers du clan, les petites boules de poils qui jouaient dans la plus totale innocence, dans la plus totale ignorance . Ils étaient encore enfermés dans ce qu’on appelle l’enfance, dotée de cette insouciance, qui vous fait découvrir la vie petit à petit. Il resta là, immobile et pensif un long moment . Contrairement à Noir Corbeau, ce n’est pas les chatons que je fixais mais lui. Aurore perdait la notion du temps . Le lieutenant annonçait le départ . Déjà .

Noir Corbeau se retourna, Aurore en fit de même et il se mirent en route. Le silence pesait sur la petite troupe. Aurore ne devait pas oublier, le but de cette patrouille. Elle devait surveiller son lieutenant, voir si il se dérouillait bien ou si alors il était complètement nul . Pour l’instant, rien ne clochait, il avait choisit son équipage, avec un bon raisonnement . Il avait bien annoncé que c’était une patrouille de territoire, et qu’en conséquence nous ferions le tour des nos terres, à vrai dire il n’y avait rien à reprocher .

« Meilleur temps que la dernière fois, n'est-ce pas ? »

Le chat de jais, venait de lui adresser un petit regard malicieux . Une forte émotion prit la jolie rousse ; elle se souvenait de ce jour comme si celui-ci avait été la veille . Noir Corbeau lui avait sauvé la vie, au sens propre du terme, mais aussi au sens figuré car aurait-elle retrouvé sa joie de vivre ? aurait-elle retrouvé son caractère de battante, si cette après-midi là il n’avait pas été là pour la ramener à la réalité ? le bruit de la pluie, le bruit de l’orage lui revenait en tête . La sensation de panique, d’excitation, d’aventure également . Ces sentiments, mêlés de peur et de joie lui revenaient en pleine face, comme un boomerang . Mais sa voix la tira de ses pensée aussi vite qu’il l'y eut faite rentrer.

« Si il y a quelque chose que je peux faire pour vous ou Rose de Printemps, je suis tout ouïe. »

Ah oui, il ne fallait pas oublier . La patrouille . Il fallait se concentrer . Aurore redressa la tête, et prit un air malicieux, passa près de Noir Corbeau et murmura « Nettement mieux » .

Aurore s’approcha de Cœur D’argent

« Cœur D’argent, je me dois de te féliciter, jusque là tout va bien, j’espère que cela continuera ainsi jusqu'à la fin de cette patrouille ! »
Elle se retourna et s’approcha de Rose de Printemps et renchérit « Je suis également là, si je peux t’aider, n’hésite pas. »

Aurore alla près du Vieux Chêne, ouvrit la gueule et resta la quelques instants . Une odeur ancienne, de passage parvenait à sa gueule . Instinctivement, sa fourrure rousse se hérissa sur son dos . Qui avait osé ? . Elle se surpris, en se trouvant plutôt impulsive, elle se forca donc a se calmer .

« Cœur D’argent, Noir Corbeau, venez . Ne sentez vous rien ? »